Au cinéma, la caméra n’est pas seulement stable mais elle peut aussi bouger pour montrer ou représenter un certain nombre de choses, ce qui est le cas dans Les 400 Coups de François Truffaut.
Dans ce film, les mouvements de caméra y sont très présents. Ce sont en majorité des travellings qui suivent Antoine Doinel dans des endroits clos accentuant l’univers étriqué du personnage, ou dans de grands espaces, lui conférant alors un sentiment de liberté.
Paris, très présente dans Les 400 Coups, nous a également amenés à considérer le thème de la ville et à le traiter en tournant individuellement de courtes séquences, ceci en utilisant des mouvements de caméra. Nous nous sommes alors focalisés sur ce qui semblait le mieux représenter l’agglomération et ses mouvements : les larges routes bondées, les immenses gratte-ciel, le flux et reflux perpétuels… Ensuite, nous avons agencé la totalité des plans filmés autour d’une idée directrice, celle de la création et de la destruction d’une cité imaginaire.
Nous avons donc filmé, en complément, les étapes de la construction de cette ville de papier : pliage, collage, placement des bâtiments, tout y est. Puis de la musique pour rythmer le montage, et voilà que notre cité prend vie.
Les élèves de seconde de l’option cinéma-audiovisuel
Rédacteurs en chef : Julia Ouaibi et Louis Aranda