Un après-midi de chien

avril 21, 2021

Un de mes films préférés s’intitule Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon), sorti en 1976. Avec Al Pacino, John Cazale dans les rôles principaux. Ces deux acteurs se retrouvent quelques années après avoir interprété deux des frères Corleone dans Le Parrain 1 et 2.

C’est un film américain réalisé par Sidney Lumet, né le 25 juin 1924 à Philadelphie et mort le 9 avril 2011 à New York. Dans sa filmographie, plus de cinquante films dont le fameux Douze Hommes en colère, sorti en 1957.

Le film raconte l’histoire de deux vétérans du Vietnam sans emploi, Sonny Wortzik (Al Pacino) et son ami Salvador (John Cazale), deux « gangsters » qui ont l’intention de braquer une banque. Malchanceux car la banque ne contient que peu d’argent et maladroits, ils se retrouvent très vite assiégés par la police. Pris au piège, ils ne savent que faire, mais un certain fil de compréhension s’établit entre eux et les otages. Grâce à la télévision, Sonny devient un héros. Les foules l’observent et l’admirent. La télévision pénètre de plus en plus profondément dans sa vie. Nous découvrons alors que Wortzik a non seulement une femme et des enfants, mais a également contracté un mariage avec une femme transexuelle. Le reste du film raconte toutes les histoires chaotiques et absurdes qui se déroulent lors de la prise d’otage. Les amitiés qui se lient et toutes les aventures qui mènent à une fin empreinte d’émotions.

John Cazale et Al Pacino

Dans ce film qui s’inspire d’une histoire vraie, Al Pacino y interprète un rôle très osé, celui d’un bisexuel. Il est nommé pour ce film à l’Oscar du meilleur acteur.

Ce film soulève plusieurs problématiques : les vétérans du Vietnam qui n’arrivent pas à se réintégrer dans la société ; l’opinion publique qui à tendance à soutenir les « criminels » à la police.

J’apprécie l’approche très novatrice de ce film pour l’époque et particulièrement le jeu d’Al Pacino, acteur qui me bouleverse. Enfin, l’ambiance « absurde » qui y règne m’a fait rire plus d’une fois et cela sans jamais que le film ne se départisse d’un fond véritable.

Hélène Marel – élève de seconde de l’option cinéma-audiovisuel