« La Strada » de Federico Fellini est un film italien sorti en 1954. Il raconte l’histoire d’une jeune fille, Gelsomina, et d’un artiste de cirque, Zampano, qui paye la mère de Gelsomina pour que sa fille devienne son assistante.
Gelsomina part alors avec lui. Ils donnent des spectacles ensemble mais Zampano la maltraite, lui crie dessus, la délaisse. A plusieurs reprises, elle essaye de fuir mais revient toujours.
Sur la route, elle rencontre un funambule, Il Matto (Le Fou) avec qui elle a un bon contact. Zampano ne le supportant pas, le tue. Puis Gelsomina sombre dans la folie et refuse que Zampano la raccompagne chez sa mère. Il l’abandonne alors pendant qu’elle dort. Quelques années plus tard, il découvre accidentellement qu’elle est morte. Il s’effondre. C’est à la fin du film que l’on voit que la jeune fille avait de l’importance pour lui.
Personnellement, j’ai trouvé le film un peu ennuyant. Le scénario et les personnages principaux n’étaient pas captivants.
Louis : Je n’ai pas apprécié ce film. Le scénario est ennuyeux et les deux personnages qui parcourent l’Italie sont très peu intéressants. Même la fin, qui est censée être le point culminant du film, n’est pas impactante. Le fait de juste voir pleurer Zampano ne suscite aucune émotion car détestable tout le long du film.
Pauline : J’ai beaucoup aimé La Strada de Fellini qui, à mon avis, mérite largement son Oscar du meilleur film en langue étrangère. Ce film présente de façon simple mais pas moins émouvante, la dure réalité des tsiganes du XXe siècle à travers l’histoire de Gelsomina, une jeune fille douce et sensible aux côtés de Zampano, un briseur de chaîne au cœur de pierre. Malgré le tournage du « petit peuple italien » ainsi que la présentation de vies de misère qui témoignent de la volonté de traduire la réalité, Fellini, par le biais du cirque et du spectacle, laisse entrevoir une voie vers l’imaginaire donnant une toute autre dimension à son œuvre. La fabuleuse musique de Nino Rota et les très bons jeux d’acteurs contribuent grandement à la réussite du film.
Laura : Federico Fellini, l’un des cinéastes les plus illustres de l’histoire du cinéma et maître-conteur du grand écran, offre au spectateur, à travers son film La Strada, une poésie cinématographique remplie d’émouvants et bouleversants oxymores en unissant la dramatique et funeste brutalité à la chaleureuse mélancolie. Ce drame italien illustre la croisée des chemins de deux personnages perdus et solitaires qui se révèlent tragiquement dépendants l’un de l’autre. La Strada transfigure le néoréalisme en le teintant de rêveries et d’humanité. A cela s’ajoute l’inoubliable mélodie composée par Nino Rota qui va droit au cœur et à l’âme.
Cécilia : J’ai aimé ce film, malgré le rythme lent de certains passages. Les relations qui unissent les personnages sont ambiguës tout en restant réelles, et Fellini cherche à faire ressentir au spectateur une très grande variété d’émotions : la peine, la joie, l’angoisse… Ce film permet également de découvrir le monde du spectacle ainsi que les malheurs qui se cachent réellement derrière les performances foraines. La Strada, très simple à première vue, offre un champ d’analyse très ample, magnifié par la merveilleuse musique de Nino Rota.
Julia : Mon avis est plutôt neutre et mitigé. En plus de l’opposition entre le drame et le comique, j’ai bien aimé que l’on montre la relation toute particulière qu’entretiennent les deux personnages principaux. Difficile toutefois d’éprouver de l’empathie envers Zampano qui n’exprime ses émotions en pleurant seulement après avoir perdu Gelsomina. Maladroite rédemption, selon moi.
Les élèves de seconde de l’option cinéma-audiovisuel
Rédactrice en chef : Zuzanna Leżańska