Le but certes, mais le chemin surtout !

Sur le papier, tout allait bien. Mais se lancer dans un direct, c’est une autre paire de manches. Tout peut arriver, sorte de spectacle vivant. Une expérience forte qui a resserré les liens.

À l’occasion de la semaine des Lycées français du Monde, l’option cinéma-audiovisuel (CAV) du Lycée français de Varsovie a participé à la 3ème édition du « Grand direct AEFE » : une émission en direct réalisée par tous les établissements participants et diffusée en continu sur la chaîne Twitch de l’AEFE, le jeudi 28 novembre 2024. Le thème retenu cette année était La francophonie : des établissements créent et innovent.

Tout d’abord, nous avons défini le conducteur de l’émission puis partagé les tâches et attribué les rôles aux uns et aux autres. Certains ont orchestré le direct, ont tiré les câbles de la technique, se sont occupés d’interviewer des autorités comme Monsieur Orłowski, ambassadeur de Pologne, et Madame Lesage, notre Proviseure, d’autres ont évoqué leur propre rapport à la francophonie, ont réalisé un micro-trottoir sur ce thème dans les couloir du lycée ou ont conçu une carte postale sonore sur Varsovie pour présenter notre ville. D’autres encore, ont joint Paul par téléphone, ancien élève du CAV, qui nous a parlé de son groupe de rock The Fly-outs et de sa musique, diffusée en guise de pause musicale. C’est une certitude, tout le monde s’est investi, a fourni de multiples efforts pour la réalisation concrète de ce projet.

Pour ma part (Aziza), j’ai témoigné de mon expérience au sein de la francophonie et de mon rapport à cette thématique. Au départ, je n’étais pas enthousiaste de m’exprimer sur ce sujet mais au fil du temps et en y consacrant des efforts, j’ai pu surpasser mes craintes et y trouver de la satisfaction. Tout au long de la diffusion, nous avons rencontré divers problèmes liés au son, à la connexion, mais ces errements nous ont aidés à aller de l’avant et à faire la liste des erreurs à ne plus commettre. J’étais extrêmement nerveuse lors du direct et je ne pouvais m’arrêter de bouger dans tous les sens. Ce fut une épreuve difficile, mais néanmoins passionnante et agréable et ce, de bout en bout.

Comme évoqué plus haut, la préparation a été longue et a demandé à chacun d’entre nous une rigueur et une ferveur dans le travail. La barre était placée haut, tant au niveau du travail préalable que de la difficulté de l’exécution en direct. Mais malgré quelques moments de panique, des errements techniques et pas mal de sueurs froides, nous avons tout de même pu nous en tirer. Et puis, quand un problème survenait, Monsieur Vavon (notre professeur) était là pour suer avec nous et nous aider à résoudre le problème.

Même d’une perspective externe au direct, le projet était très agréable à écouter. En effet, avec Monsieur Baloge, que nous remercions, nous surveillions le bon déroulé du direct, à coté dans une autre pièce et nous avions le sentiment que nous faisions partie intégrante de l’émission en transmettant immédiatement notre ressenti.

Un projet passionnant, certes, mais épuisant et dur à réaliser. Nous voici prêts à affronter le prochain défi, le prochain direct qui se déroulera entre le 24 et 29 mars prochain à l’occasion de la 36e Semaine de la presse et des médias dans l’École. À nous les studios !

^{Photographies : Tess Kabongo-Barazzoli} 

_{Aziza Ben Béchir et Arthur Enfer}