Un bébé rescapé du ghetto de Varsovie

avril 19, 2025

En Pologne, la seconde guerre mondiale et la Shoah sont présentes tout autour de nous. Avant que les derniers témoins ne disparaissent,  je, nous voulions, avec l’équipe de l’option cinéma-audiovisuel, apporter notre petite pierre à l’édifice et contribuer à l’indispensable devoir de mémoire. Pour ne rien oublier.

Grâce à madame Subko, nous avons pu entrer en relation avec madame Joanna Sobolewska-Pyz, survivante du ghetto de Varsovie. C’est ainsi, que le 19 avril 2024, un an jour pour jour, nous avons eu la chance de l’interviewer. Avant la rencontre, nous avons échangé pendant plusieurs mois de nombreux mails. Nous nous sommes rendus en taxi à son domicile avec toute l’équipe du CAV pour faire son interview. 

Madame Sobolewska-Pyz nous a accueillis très chaleureusement avec des biscuits ainsi que quelques fruits. Elle vit dans un petit appartement au milieu de tous ses souvenirs.

Nous nous étions mis d’accord sur le poste que chacun occuperait durant le tournage. Monsieur Vavon essayait de pousser les murs pour avoir plus de recul avec la caméra. Un contre jour nous obligeait à utiliser la lumière artificielle. Un téléphone n’arrêtait pas de sonner et nous avons bataillé pour l’éteindre… 

Madame Sobolewska-Pyz ne parlant pas français, l’interview devait se dérouler en polonais. Arthur a donc été désigné comme étant celui qui poserait les questions. Mais nous étions avec une survivante qui avait l’habitude de faire cet exercice et elle avait tellement envie de nous transmettre son histoire, qu’ Arthur n’a pas eu besoin de lui poser de question. Avec elle, nous sommes rentrés par son témoignage dans la grande Histoire. Madame Sobolewska-Pyz a commencé son long récit, entrecoupé de récits enchâssés pour éclairer les moments de ruptures de sa vie, en nous précisant qu’elle avait deux familles : une juive et une polonaise.

Pour rendre ce témoignage dynamique, nous avons décidé d’un format court de 9 minutes environ. A partir des 40 minutes d’enregistrement, avec l’aide de monsieur Vavon; j’ai pu commencer le montage et bien sûr; le plus difficile a été pour moi de couper, de choisir les moments clefs tout en respectant le plus possible son témoignage.

Un grand merci à mesdames Subko et Joanna Sobolewska-Pyz.

Portrait de Joanna Sobolewska-Pyz : Luce Bessade

Luce Bessade élève de terminale de l’option cinéma-audiovisuel