Aude Letzelter, 24 ans, ancienne élève du Lycée Francais de Varsovie, revient sur son parcours scolaire et professionnel. Titulaire d’un double diplôme d’architecte et de droit, Aude travaille maintenant sur la conception-réalisation et la réhabilitation de parcs d’attractions. Elle nous partage également son expérience au sein de notre établissement et les opportunités qu’elle a pu saisir après une scolarité dans un environnement international…
Quel a été ton parcours après le Lycée français de Varsovie ?
J’ai toujours rêvé de devenir architecte. Mon choix s’est porté sur l’École d’architecture et de paysage de Lille (ENSAPL). Après avoir obtenu une licence, je suis entrée à l’École Spéciale d’Architecture en 2019, où les projets d’atelier étaient axés sur le Grand Paris, sujet qui me passionnait. En 2022, j’obtiens un diplôme d’architecte après avoir soutenu une recherche sur le modèle de ville-hôpital à l’échelle suburbaine en Ile-de-France. La même année, je me suis mise à mon compte pour travailler pour des architectes comme indépendante et j’ai été prise dans le master de droit public M2DCAU à l’Université Paris-Saclay. Architecte de formation, confrontée en permanence à la complexité du droit lors de la réflexion des projets, j’ai été rapidement convaincue de la nécessité de me former en droit et particulièrement en droit de l’urbanisme afin d’être plus pertinente dans ma réflexion architecturale.
Peux-tu nous présenter ton métier actuel ?
Depuis un an, je travaille comme collaboratrice chez Soho Playtime, agence spécialisée dans les parcs d’attractions : un marché de niche, qui mêle technicité et scénographie. En parallèle, je prépare une soutenance afin d’obtenir une habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP), qui, je l’espère, me permettra à terme d’ouvrir un cabinet de conseil et d’assistance en maîtrise d’œuvre pour des architectes entre Paris et l’Aubrac.
Quels souvenirs gardes-tu du LFV ? Si tu devais choisir deux bonnes raisons pour lesquelles tu recommanderais le LFV, ce serait lesquelles ?
Le meilleur souvenir que je garde du LFV, c’est sans aucun doute lorsque j’ai participé à la sélection du prix Goncourt des Lycéens, mais aussi le jour de la remise des diplômes, où ma promotion avait redoublé de créativité pour remercier l’ensemble de nos enseignants !
Comme j’ai aussi été une ancienne élève de la British School of Warsaw, je peux attester de la qualité de l’analyse et de la réflexion exigée par les enseignants du LFV tant dans les matières littéraires que scientifiques. La deuxième raison pour laquelle je conseillerai de faire sa scolarité au Lycée français de Varsovie, c’est pour la qualité d’écoute du corps enseignant, ce qu’il n’y a pas toujours dans les autres systèmes scolaires. Aujourd’hui, je garde encore contact avec plusieurs de mes enseignants du lycée et des élèves de ma promotion de terminale ES.
Pour toi, quel a été le « plus » d’avoir fait une scolarité à l’étranger pour ensuite se former et travailler en France ?
Le plus de faire sa scolarité à l’étranger, c’est indéniablement la pratique des langues étrangères qui m’a permis de faire très souvent la différence, que ce soit dans les examens ou les stages. Cette expérience à l’étranger m’a aussi apporté une certaine aisance pour évoluer au sein de cultures très différentes.